A vélo, de Lanester à Samarkand (?)
Quand : 11/04/2024
Durée : 100 jours
Durée : 100 jours
Carnet publié par Renan
le 11 avr. 2024
modifié le 31 juil. 2024
modifié le 31 juil. 2024
3522 lecteur(s)
-
Vue d'ensemble
Le compte-rendu : Mardi 18 (mise à jour : 19 juin 2024)
Au programme donc la matinée : ambassades azéri et turkmène. Faire les deux risque quand même d'être délicat car l'accueil du public se fait jusqu'à 12h30. Or il est déjà 10h15. Je décide de commencer par l'ambassade d'Azerbaïdjan : si on me répond qu'il est impossible de quitter le pays par voie terrestre pour aller en Géorgie, je ne passerais pas par là et ne traverserais donc pas le Turkménistan avant. Je prendrai un vol depuis l'Ouzbékistan. Une seule ambassade à faire dans ce cas.
Ça y est, je suis devant l'ambassade. Une petite demie-heure de marche. Je sonne. Rien. Je resonne. Rerien. Et là mon regard s'attarde sur une feuille fixée sur la porte.
Je sonne une dernière fois par acquis de conscience et repars. Je reviendrai donc jeudi matin.
J'ai peut-être le temps d'aller jusqu'à l'ambassade turkmène. Je n'ai plus l'adresse en tête mais sait que ce n'est pas tout près. Je demande un peu plus loin à quelqu'un qui regarde sur son téléphone. Effectivement c'est encore à plus d'1h15 à pied. Je vais devoir marcher vite pour espérer être reçu.
J'ai peut-être le temps d'aller jusqu'à l'ambassade turkmène. Je n'ai plus l'adresse en tête mais sait que ce n'est pas tout près. Je demande un peu plus loin à quelqu'un qui regarde sur son téléphone. Effectivement c'est encore à plus d'1h15 à pied. Je vais devoir marcher vite pour espérer être reçu.
J'arrête de prendre des photos, je verrai au retour.
Je crois que je bas le record mondial du 5,6 km de marche, j'arrive en sueur. Mais à 12h pétante. Il reste 30 mn, ça devrait le faire pour poser une ou deux questions. Sauf que l'ambassade turkmène a déménagé... Quand ça veut pas, ça veut pas. Bon ben demain matin avec la nouvelle adresse.
Je n'ai donc réussi à obtenir aucune info.
Ça m'aura fait traverser la ville.
Je crois que je bas le record mondial du 5,6 km de marche, j'arrive en sueur. Mais à 12h pétante. Il reste 30 mn, ça devrait le faire pour poser une ou deux questions. Sauf que l'ambassade turkmène a déménagé... Quand ça veut pas, ça veut pas. Bon ben demain matin avec la nouvelle adresse.
Je n'ai donc réussi à obtenir aucune info.
Ça m'aura fait traverser la ville.
Ce n'est jamais moi qui ai abordé la chose mais à deux reprises en Géorgie j'ai eu affaire à des interlocuteurs qui ne portaient pas la Russie de Poutine dans leur cœur. Et ce n'est rien de le dire. Sujet d'autant plus sensible que le mois dernier encore de grosses manifestations contre un projet de loi d'inspiration russe secouaient le pays. Le gouvernement a néanmoins voté cette loi. Contre l'avis de la présidente. Voter une telle loi, qui a pour but inavoué de museler les organisations civiles, éloigne la Géorgie de son entrée pourtant demandée au sein de l'Union Européenne.
18h, c'est l'heure d'aller tester les bains souffrés.
C'est chaud, très très chaud même les bains ! On ne reste pas très longtemps dans l'eau. Par contre la douche après et s'allonger sur le marbre dans cette moiteur est un régal. C'est assez exigu mais on sent qu'on est là dans un bâtiment qui a traversé l'histoire, avec ses dômes et ses faïences. Plus de classes sociales ici, tout le monde est nu comme au premier jour. Mais vu le tarif c'est sans doute plutôt populaire : 10 laris l'heure de bain, 10 laris le lavage où l'on ne voit plus le client sous la mousse, 10 laris le massage.