A vélo, de Lanester à Samarkand (?)
Quand : 11/04/2024
Durée : 100 jours
Durée : 100 jours
Carnet publié par Renan
le 11 avr. 2024
modifié le 31 juil. 2024
modifié le 31 juil. 2024
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Vue d'ensemble
Le topo : Samedi 1er juin (mise à jour : 02 juin 2024)
Description :
Asprovalta / plage de Kavala
Le compte-rendu : Samedi 1er juin (mise à jour : 02 juin 2024)
Après une copieuse assiette de gyros hier soir, je laisse le téléphone à charger au restaurant, je repasserai. L'endroit auquel je pensais pour installer la tente est quand même assez proche des derniers restaurant et nous sommes vendredi, il y vraiment beaucoup de monde à se promener, à venir manger devant la plage. Je vais donc jusqu'au quelques camping-cars qui sont arrêtés à une centaine de mètres pour demander s'il me serait possible de bivouaquer contre l'un d'eux. Ça fera moins tâche qu'une tente isolée et je ne courrais ainsi je pense pas le risque de me faire déloger. La personne du premier camping-car, bulgare, me dit que c'est bon. Génial. Je reviens donc avec le vélo et m'installe. Me voici de plus loin des bruits et je vais être bercé par le son des vagues qui s'écrasent sur la plage.
Je range tout puis m'occupe du vélo. Je ne m'embête pas, je change la chambre à air, j'en ai une autre, je mettrai une rustine plus tard. Oula, sacré entaille dans le pneu avec un morceau de verre qui est resté coincé. Je ne sais même pas si la chambre à air sera réparable. J'ai une bande de matériau genre chambre à air mais en plus épais, j'en mets un morceau à l'intérieur du pneu au niveau de l'entaille.
Espérons que le pneu tienne le coup. Et je n'ai plus de chambre à air d'avance, j'aimerais en trouver une autre plus vite.
Mon mantra de la journée va être :
" Faut que je trouve une chambre à air, faut que je trouve une chambre à air !"
Direction Kavala.
Mon mantra de la journée va être :
" Faut que je trouve une chambre à air, faut que je trouve une chambre à air !"
Direction Kavala.
Je ne devais en fait pas me retrouver sur cette route, je voulais passer plus dans les terres. Un peu moins de km et moins de monotonie me disais-je. Et puis bien sûr j'ai raté une intersection et me voici sur l'ancienne route nationale. Mais quelle chance cette erreur - pour une fois ! - car le trajet est vraiment agréable. Et il y a très peu de véhicules.
Une cycliste se poste à mon niveau. Je suis surpris, je ne l'ai pas vue arriver. Mais comment diable a-t-elle bien pu me rattraper, moi la flèche roulante ? 😁 Nous papotons un peu et elle m'apprend que je ne trouverai pas de magasin de vélo ("Faut que je trouve une chambre à air, faut que je trouve une chambre à air !") avant Kavala, à 35 km.
Les pauses pour moi se font le long de la route, à l'ombre des arbres - bénis soient-ils - à cheval sur le vélo car je n'ai pas de béquille. Ça ne dure jamais très longtemps mais ça fait un bien fou et permet de répartir motivé.
Moi qui en partant ce matin pensais avoir du mal à rejoindre Kavala, je n'en suis plus qu'à 21 km à 14h30. Je sors de la nationale pour manger à Nea Peramos.
Un arrêt dans un garage pour la pression des pneus, surtout celui de l'arrière car ma micro pompe ne dispose pas de manomètre. Je rajoute un peu d'air mais pas trop, j'ai peur avec cette belle entaille.
Un arrêt dans un garage pour la pression des pneus, surtout celui de l'arrière car ma micro pompe ne dispose pas de manomètre. Je rajoute un peu d'air mais pas trop, j'ai peur avec cette belle entaille.
Je rejoins deux voyageurs à vélo, Paul et Pierre. Ils se dirigent également vers Kavala. Paul me donne son numéro, nous dormirons sans doute au même endroit. Cool.
Paul et Pierre me rattrapent. Ils vont faire des courses, moi je vais essayer de trouver l'unique magasin de vélo de la ville.
Pas de chance, c'est le week-end grec : les magasins ferment du samedi 14h au lundi matin. Il est 16h30, raté. Il faudra maintenant attendre Alexandroupoli pour trouver une chambre à air.
Je sors donc de la ville pour trouver un endroit où planter la tente et je préviendrai Pierre et Paul.
Pas de chance, c'est le week-end grec : les magasins ferment du samedi 14h au lundi matin. Il est 16h30, raté. Il faudra maintenant attendre Alexandroupoli pour trouver une chambre à air.
Je sors donc de la ville pour trouver un endroit où planter la tente et je préviendrai Pierre et Paul.
Je roule un tout petit peu, j'en ai ma dose, et je trouve un restaurant abandonné au bord de la plage. Il y a un robinet. Le grand Luxe !
Pierre et Paul arrivent mais décident de continuer un peu car la tente de Pierre , qui n'est pas autoportée, ne pourra pas être installée ici.
Moi je suis tout bien jusqu'à ce qu'une dame arrive et me dise de faire attention à moi si je dors là. Elle me met un gros coup de stress car il m'est déjà arrivé un sale truc une nuit il y a quelques années. Je cogite. J'appelle Paul, il m'envoie leurs coordonnées. C'est à 2,5 km. Je range tout rapidos, il commence à faire sombre et file les rejoindre. Je n'aurais pas dormi tranquille.
Et nous voici entre cyclotouristes, Paul, Pierre, Daniel, un allemand arrivé là aussi, et moi. Je suis tranquillisé.
Moi je suis tout bien jusqu'à ce qu'une dame arrive et me dise de faire attention à moi si je dors là. Elle me met un gros coup de stress car il m'est déjà arrivé un sale truc une nuit il y a quelques années. Je cogite. J'appelle Paul, il m'envoie leurs coordonnées. C'est à 2,5 km. Je range tout rapidos, il commence à faire sombre et file les rejoindre. Je n'aurais pas dormi tranquille.
Et nous voici entre cyclotouristes, Paul, Pierre, Daniel, un allemand arrivé là aussi, et moi. Je suis tranquillisé.