A vélo, de Lanester à Samarkand (?)
Quand : 11/04/2024
Durée : 100 jours
Durée : 100 jours
Carnet publié par Renan
le 11 avr. 2024
modifié le 31 juil. 2024
modifié le 31 juil. 2024
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Vue d'ensemble
Le topo : Mardi 4 (mise à jour : 04 juin 2024)
Description :
Alexandroupoli / Edirne
Le compte-rendu : Mardi 4 (mise à jour : 04 juin 2024)
Camping assez bruyant : proche de la route, l'oiseau grec en groupe est des plus matinal ainsi que certains voisins cyclistes qui veulent sans doute éviter au maximum la chaleur. On ne peut pas leur en vouloir. A ce propos il a fait 36 °C hier, ça devrait redescendre aujourd'hui. Résultat des courses, je ne dors plus et suis debout avant 6h. Je me dis que c'est sans doute la bonne journée pour faire un peu de bus en direction de Burgas car me connaissant je vais être ramolli du mollet aujourd'hui vu le manque de sommeil. Le camping c'est bien pour les commodités mais parfois pas du tout pour bien dormir.
Le temps de terminer le compte-rendu d'hier et de commencer à ranger, Daniel est debout. Nous nous saluons et peut-être à se revoir à Istanbul si je rate le bateau : Daniel y sera dans quelques jours et y restera un peu avant de rentrer par avion.
Quelques rapides courses de manger histoire d'être tranquille pour la journée et je file à la gare routière. Sera-t-il possible d'embarquer le vélo ? L'idée serait de rejoindre Orestiada à quelques kilomètres de la frontière turque. Puis de là rejoindre Edirne à bicyclette pour se mettre sur la route de Burgas. Si j'arrive à atteindre Edirne aujourd'hui il restera 220 km jusqu'au ferry à faire en trois jours, ça me paraît jouable. Et si jamais je change d'avis, assez vite tout de même, il sera aussi possible de continuer en bus depuis Edirne.
Le temps de terminer le compte-rendu d'hier et de commencer à ranger, Daniel est debout. Nous nous saluons et peut-être à se revoir à Istanbul si je rate le bateau : Daniel y sera dans quelques jours et y restera un peu avant de rentrer par avion.
Quelques rapides courses de manger histoire d'être tranquille pour la journée et je file à la gare routière. Sera-t-il possible d'embarquer le vélo ? L'idée serait de rejoindre Orestiada à quelques kilomètres de la frontière turque. Puis de là rejoindre Edirne à bicyclette pour se mettre sur la route de Burgas. Si j'arrive à atteindre Edirne aujourd'hui il restera 220 km jusqu'au ferry à faire en trois jours, ça me paraît jouable. Et si jamais je change d'avis, assez vite tout de même, il sera aussi possible de continuer en bus depuis Edirne.
Et bien oui, moyennant un supplément, il est possible de faire voyager le vélo. Vraiment génial. Le départ est dans deux heures. Ça veux dire arriver à Orestiada vers 13h30, parfait pour faire ensuite les trente petits km jusqu'à Edirne.
Et ça laisse le temps pour trouver un magasin de vélo et boire le petit café américano du matin.
Chambre à air neuve en poche je retourne à la gare routière. Pour le pneu je verrai plus tard, c'était vraiment cher.
Et ça laisse le temps pour trouver un magasin de vélo et boire le petit café américano du matin.
Chambre à air neuve en poche je retourne à la gare routière. Pour le pneu je verrai plus tard, c'était vraiment cher.
Le bus part dans 30 mn.
C'était la bonne idée ce trajet, j'ai somnolé les trois premiers quarts du trajet, ça va beaucoup mieux.
C'était la bonne idée ce trajet, j'ai somnolé les trois premiers quarts du trajet, ça va beaucoup mieux.
Ha, finalement monte tout un groupe de jeunes, leur journée d'étude doit être terminée. Le bus est dès lors beaucoup plus animé !
Mon Dieu la fournaise en descendant à Orestiada ! Je regarde et la température va continuer à grimper, pour atteindre les 36°C à 17h. Avec seulement 30 km a effectuer, le trajet promet pourtant de ne pas être des plus faciles. Il fait bon dans la gare routière, je grignote mon koulouri.
Je n'avais rien vu à ce propos mais je m'approche du guichet pour demander si un bus ne se rendrait pas à Edirne, des fois. Mais je pense que non. Effectivement aucun bus ne passe la frontière. Par contre une ligne locale s'en approche de très près en desservant Kastanies. De là il reste moins de 10 km jusqu'à Edirne.
2€ le trajet avec le vélo, je n'hésite pas une seconde. Il commence à mollir le Renan ! Il est vrai que cette chaleur me fait un peu peur.
Mon Dieu la fournaise en descendant à Orestiada ! Je regarde et la température va continuer à grimper, pour atteindre les 36°C à 17h. Avec seulement 30 km a effectuer, le trajet promet pourtant de ne pas être des plus faciles. Il fait bon dans la gare routière, je grignote mon koulouri.
Je n'avais rien vu à ce propos mais je m'approche du guichet pour demander si un bus ne se rendrait pas à Edirne, des fois. Mais je pense que non. Effectivement aucun bus ne passe la frontière. Par contre une ligne locale s'en approche de très près en desservant Kastanies. De là il reste moins de 10 km jusqu'à Edirne.
2€ le trajet avec le vélo, je n'hésite pas une seconde. Il commence à mollir le Renan ! Il est vrai que cette chaleur me fait un peu peur.

Départ dans une heure, j'improvise le petit pique-nique au frais dans la gare routière. Tout le beau morceau de féta y passe, j'ai oublié d'installer un Frigo sur le vélo.
Je ne réserve rien à Edirne pour ce soir. Il n'y aura que 10 km à faire mais aussi une frontière à passer. On ne sait jamais...
Le thermomètre extérieur du bus affiche 38°C. Je suis content d'être assis là.
Le thermomètre extérieur du bus affiche 38°C. Je suis content d'être assis là.
Un dernier café frappé en Grèce et en avant pour la Turquie.
Le no man's land entre les deux pays est assez intimidant : après être passé à côté de militaires grecs armés, on longe des barbelés. Je pédale sans faire de mouvements brusques...
Le contrôle à la frontière turque se fait sans aucun problème : coup d'œil pour la forme sur le contenu des sacoches et c'est parti sur le tarmac turc flambant neuf !
Le no man's land entre les deux pays est assez intimidant : après être passé à côté de militaires grecs armés, on longe des barbelés. Je pédale sans faire de mouvements brusques...
Le contrôle à la frontière turque se fait sans aucun problème : coup d'œil pour la forme sur le contenu des sacoches et c'est parti sur le tarmac turc flambant neuf !
Je n'ai plus de réseau et ne me rappelle plus le nom du petit hôtel que j'avais repéré. Je trouve là rue mais pour les numéros... Je tourne je vire, j'essaie de trouver de la wifi sans succès. Après être passé au moins quatre fois devant je passe la porte d'un petit établissement. Vu les tarifs, c'est sans doute celui que j'avais vu.
J'utilise le wifi sur place pour télécharger des cartes pour le trajet jusqu'à la Bulgarie où je retrouverai mon réseau européen. Je me suis renseigné, la plus petite carte sim que je pourrais acheter le temps de ma présence sur le territoire turc est loin d'être donnée, beaucoup trop de données disponibles pour un si court séjour.
Ces deux heures de bus entre Alexandroupoli et Orestiada m'auront fait gagner presque deux jours. C'est ce qu'il fallait pour être serein pour le ferry.
Ces deux heures de bus entre Alexandroupoli et Orestiada m'auront fait gagner presque deux jours. C'est ce qu'il fallait pour être serein pour le ferry.