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A vélo, de Lanester à Samarkand (?)

(réalisé)
vélo de randonnée
Quand : 11/04/2024
Durée : 100 jours
Carnet publié par Renan le 11 avr. 2024
modifié le 31 juil. 2024
3731 lecteur(s) -
Vue d'ensemble

Le topo : Vendredi 31 (mise à jour : 31 mai 2024)

Description :

Thessaloniki / Asprovalta

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Le compte-rendu : Vendredi 31 (mise à jour : 31 mai 2024)

La nuit fut bonne et c'est tant mieux car aujourd'hui on roule.
Le café qui va bien avec un truc à grignoter au sésame, comme il y en a ici de toutes les formes, salés ou sucrés, et je démarre.
Ça commence par du raide de chez raide tout de suite. Je repasse à côté du monastère où je suis allé me promener hier après-midi.

Je quitte la ville en longeant les fortifications.
Je quitte la ville en longeant les fortifications.
Et hop, assez rapidement sur de la route sympa.
Et hop, assez rapidement sur de la route sympa.
Par contre ça grimpe depuis le départ. On arrive à plus de 500 m en 13 km.
Et puis c'est la gourance. Lorsque je m'en rends compte, je ne rebrousse pas chemin, je prends un itinéraire qui coupe pour rattraper le bon parcours. La mauvaise idée de la journée...
Je quitte donc le village par de la toute petite "route", très, très, très, très, très pentue. Je suis obligé de pousser.
Je quitte donc le village par de la toute petite "route", très, très, très, très, très pentue. Je suis obligé de pousser.
Puis c'est du chemin de terre.
C'est sympa mais ça m'aura valu une sacrée suée.
Puis c'est du chemin de terre.
C'est sympa mais ça m'aura valu une sacrée suée.
L'avantage c'est que ça permet d'admirer le lac que je devais longer.
L'avantage c'est que ça permet d'admirer le lac que je devais longer.
Beaucoup de ruches dans le coin.
Je croise un apiculteur au travail.
Beaucoup de ruches dans le coin.
Je croise un apiculteur au travail.
Quand on arrive à ce genre de truc, on regarde bien le gps, parce qu'à remonter je ne vous dis pas.
Quand on arrive à ce genre de truc, on regarde bien le gps, parce qu'à remonter je ne vous dis pas.
Et ça ne rate pas, c'est la gourance dans la gourance. (Il y a un film de Christopher Nolan sur ce thème, mais à propos des rêves. J'y ai pensé alors...) Donc le temps de s'en rendre compte et demi-tour en poussant le vélo dans des côtes comme ça devrait pas être permis.
Je finis par retrouver le bon chemin.
Je finis par retrouver le bon chemin.
Que c'est beau toutes ces fleurs avec leurs papillons.
Que c'est beau toutes ces fleurs avec leurs papillons.
Ho la belle et drôle de fleur ! Un arum dragon. Avec cette odeur bien fétide pour attirer les insectes pollinisateurs. Sans moi !
Ho la belle et drôle de fleur ! Un arum dragon. Avec cette odeur bien fétide pour attirer les insectes pollinisateurs. Sans moi !
Après beaucoup de descente (les patins de freins tout neuf ont dû en prendre pour leur grade), la pente de calme et le paysage devient champêtre.
Après beaucoup de descente (les patins de freins tout neuf ont dû en prendre pour leur grade), la pente de calme et le paysage devient champêtre.
Je croise une armée de criquets qui s'envolent à mon passage.
Je croise une armée de criquets qui s'envolent à mon passage.
Un truc qui commence à ressembler à de la route ! Oui !!
Un truc qui commence à ressembler à de la route ! Oui !!
Cette erreur de parcours aura coûté cher en énergie et en moral. Sur le coup car maintenant que c'est terminé ça va mieux.
Je m'arrête manger dans le village où j'arrive.
Il est 13h passé et je n'ai fait que 28 km par rapport au parcours prévu, il en reste 52.

Un arrêt café quelques km plus loin.
Des glaçons dans la gourde, ça c'est sympa, merci !
Un arrêt café quelques km plus loin.
Des glaçons dans la gourde, ça c'est sympa, merci !
Pas aujourd'hui en tout cas.
Pas aujourd'hui en tout cas.
Je suis survolé par un escadron de cigognes qui planent dans les courants d'air chaud ascendant. Je reste regarder, c'est magnifique.
Je suis survolé par un escadron de cigognes qui planent dans les courants d'air chaud ascendant. Je reste regarder, c'est magnifique.
Une autre pause pour le goûter. A l'ombre bien sûr, devant un commerce abandonné qui sert d'arrêt de bus.
Une autre pause pour le goûter. A l'ombre bien sûr, devant un commerce abandonné qui sert d'arrêt de bus.
C'est plat maintenant et heureusement car le vent souffle pile de face. Il m'accompagnera jusqu'au bout.
Petite brise, n'est-ce pas les peupliers ?
Petite brise, n'est-ce pas les peupliers ?
Je longe un deuxième lac. Avec ce vent, il y a du véliplanchiste.
Je longe un deuxième lac. Avec ce vent, il y a du véliplanchiste.
Encore une belle surprise sur la route : l'église Mapivas. Toute en pierre, cela change.
Encore une belle surprise sur la route : l'église Mapivas. Toute en pierre, cela change.
Tout en pierre dehors, tout en pierre dedans.
Tout en pierre dehors, tout en pierre dedans.
Je vais bientôt arriver au niveau de la mer.
Je vais bientôt arriver au niveau de la mer.
J'achète !
J'achète !
Je n'achète pas.
Je n'achète pas.
J'ai visé le camping d'Asprovalta pour ce soir. J'en suis tout près lorsque j'entends un bruit à chaque tour de roues. Je m'arrête. C'est le pneu arrière qui a crevé et pas qu'un peu. Vite je remonte en selle et réussi à arriver jusqu'au panneau d'entrée de ville. Ensuite et bien... je pousse. Pas envie de faire ça maintenant au bord de la route après cette journée.
Sans doute autour de 2500 km avant la première. Pas trop mal ! Et puis vraiment au bon endroit, quelle chance.
Sans doute autour de 2500 km avant la première. Pas trop mal ! Et puis vraiment au bon endroit, quelle chance.
J'avance ainsi jusque dans la cité balnéaire.
Je demande à des personnes attablées à une terrasse où se trouve le camping.
"A 3 km.", me répond une des dames qui parle un peu français.
En poussant, bof. Et elle m'apprend qu'il ouvre le 1er juin. C'est à dire demain... Elle me dit de camper à côté de la plage.

"Et la police ?"
" Pas de problème pour l'instant, plus tard dans la saison."
Bon ben super alors. Elle m'indique un endroit à 500 m.

Et voilà, à la plage.
Et voilà, à la plage.
Petite baignade pour se décrasser. Quoique... Quand je vois tous les morceaux de plastique ça fait un peu peur. Rinçage à l'aide de la gourde à un robinet tout proche.
J'installerai la tente derrière un mur lorsqu'il fera plus sombre. Je vais aller grignoter du souvlaki ou dans le genre.
Réparation du vélo demain matin, pas le courage ce soir.

Commentaires
Mêmepaspeurdugel - 02 juin 2024
8 messages
Whaaa la journée de malade ! Rien de pire que ces routes de gravier ou terre !