A vélo, de Lanester à Samarkand (?)
Quand : 11/04/2024
Durée : 100 jours
Durée : 100 jours
Carnet publié par Renan
le 11 avr. 2024
modifié le 31 juil. 2024
modifié le 31 juil. 2024
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Vue d'ensemble
Le topo : Lundi 24 (mise à jour : 02 juil. 2024)
Description :
Nukus / Khiva (taxi partagé)
Le compte-rendu : Lundi 24 (mise à jour : 02 juil. 2024)
Ce sera taxi encore pour rejoindre Khiva. Après j'arrête ! Celui-ci était prévu pour 10h, il a décalé à 11h et n'arrive toujours pas.
J'attends.
J'attends.
Je dois avouer avoir pas mal de succès pour la petite photo. Certainement une explication d'origine capillaire là-dessous : il n'y a pas un poil sur la figure ici et les coupes de cheveux masculines sont plutôt martiales.
Alors un ours venu de l'Ouest...
Alors un ours venu de l'Ouest...
Non, je n'y crois pas le taxi arrive ! Deux heures de retard. Et moi qui pensais naïvement avoir ma petite voiture pour moi tout seul... Nous sommes encore quatre passagers. En même temps ce n'est vraiment pas cher : 6€ (80 000 soms) pour se faire déposer au bazar de Khiva, 7,5€ (100 000 soms) pour arriver à la guesthouse. Khiva est à presque 3 heures de route.
Je me retrouve à côté d'un jeune homme qui s'empresse d'installer une application de traduction sur son téléphone. Il a une tonne de questions à me poser. Le trajet passe plus vite.
Nous roulons aujourd'hui au coeur de terres fertiles. Des cultures de part et d'autre de la route tout du long : céréales, pommes de terre, vergers, des truc que je n'arrive pas à reconnaître et des rizières. C'est toujours exotique les rizières.
Le chauffeur passe les 3/4 du trajet sur son téléphone, en doublant, j'ai hâte d'arriver.
Je suis le dernier à descendre.
Ça y est, Khiva.
Je commence par aller à la gare car mon voisin de chambre, qui est français, me dit que les train sont souvent complets ici, il faut s'y prendre à l'avance. C'est à 30 mn à pied.
Je me retrouve à côté d'un jeune homme qui s'empresse d'installer une application de traduction sur son téléphone. Il a une tonne de questions à me poser. Le trajet passe plus vite.
Nous roulons aujourd'hui au coeur de terres fertiles. Des cultures de part et d'autre de la route tout du long : céréales, pommes de terre, vergers, des truc que je n'arrive pas à reconnaître et des rizières. C'est toujours exotique les rizières.
Le chauffeur passe les 3/4 du trajet sur son téléphone, en doublant, j'ai hâte d'arriver.
Je suis le dernier à descendre.
Ça y est, Khiva.
Je commence par aller à la gare car mon voisin de chambre, qui est français, me dit que les train sont souvent complets ici, il faut s'y prendre à l'avance. C'est à 30 mn à pied.
Khiva est célèbre pour sa ville fortifiée, Itchan Kala, entourée d'une muraille de terre séchée et de briques crues. Elle est inscrite au Patrimoine Mondial de l'UNESCO et est merveilleusement conservée.
Je me fais violence pour ne pas passer la porte et me dirige vers la gare. Quelle volonté ! On retrouve bien là le sportif, l'ascète. Ce mental forgé à coups de pédales.
Je ressors avec un billet pour Bukhara. Départ mercredi matin, pas de train de nuit, dommage. D'un autre côté, le trajet dure 7 heures, j'aurais cette fois le loisir d'observer le paysage. Il faudra par contre trouver un moyen de rejoindre la gare d'Ourguentch à une trentaine de kilomètre : demain oui mais après-demain pas de train au départ de Khiva. Taxi encore une fois ? 😭
Il est temps d'aller admirer les merveilles d'Itchan Kala.
Il est temps d'aller admirer les merveilles d'Itchan Kala.
Il fait chaud, je reviendrai au coucher du soleil.