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A vélo, de Lanester à Samarkand (?)

(réalisé)
vélo de randonnée
Quand : 11/04/2024
Durée : 100 jours
Carnet publié par Renan le 11 avr. 2024
modifié le 31 juil. 2024
3731 lecteur(s) -
Vue d'ensemble

Le topo : Mercredi (mise à jour : 02 juil. 2024)

Description :

Khiva / Bukhara (train)

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Le compte-rendu : Mercredi (mise à jour : 02 juil. 2024)

Un chauffeur de taxi passera me chercher à la guesthouse à 9h pour me conduire à la gare d'Ourguentch, je me lève à 7h pour aller faire mes au revoir à Khiva.

Je termine de petit-déjeuner lorsqu'arrive le chauffeur. Parfait : il est vrai que je ne crois que ce que je vois.

Je lui dis que j'aimerais m'arrêter acheter du pain, du bon pain local pour le trajet. Celui-ci va durer 7 heures. Je me doute quand même un peu que pour pareille durée il va y avoir possibilité de se ravitailler en route mais je préfère cependant assurer. Le chauffeur me conduit dans une petite échoppe qu'il semble affectionner tout particulièrement. Ça sent bon et c'est beau tout ces pains tièdes.
J'ai le droit de rentrer pour jetter un œil à la cuisson. J'adore ça. Le pain est vraiment l'aliment qui relie les peuples.
J'ai le droit de rentrer pour jetter un œil à la cuisson. J'adore ça. Le pain est vraiment l'aliment qui relie les peuples.
Sur la route, le chauffeur me montre des champs de coton. Ce que j'ai pris hier pour de la laine était alors plutôt des ballots de cette fibre. La récolte à lieu en septembre et octobre. Tout le monde s'y colle, femmes comme hommes.

Mr le Président est toujours dans le secteur, de nombreuses rues sont interdites à Ourgouentch. Heureusement nous avons le temps. Je commence à me dire que je vais devoir terminer à pied. Si je peux... Le chauffeur finit par accéder à la gare en prenant de petites rues. Ouf ! Il contacte un collègue qui me conduira de la gare à mon hôtel à Bukhara. La gare se situe à une quinzaine de kilomètres du centre.

C'est parti pour 7 heures sur les rails ouzbeks.
C'est parti pour 7 heures sur les rails ouzbeks.
Ha bien, ce ne sont pas des sièges, nous avons chacun une couchette.
Ha bien, ce ne sont pas des sièges, nous avons chacun une couchette.
J'échange de compartiment avec un père de famille italien séparé de sa famille. Et dans la foulée avec une jeune maman ouzbek pour qu'elle puisse rester avec ses rejetons. Histoire de laisser une bonne image de la France en Asie mineure.
Le train se transforme en four à pain. Pas d'air conditionnée... Le chef de wagon se balade en marcel. Ça y est, deux heures après le départ de l'air frais commence à s'écouler du plafond. Tout le monde respire.

Le temps des arrêts, qui ne sont pas nombreux, un défilé de colporteurs arpente les wagons : boissons fraîches, poissons entiers séchés (prévoir de la boisson fraîche avec !!), pain,  samsa, jouets pour occuper les enfants, bijoux...
Le chauffeur me l'avait dit : le paysage devient rapidement désertique.
Le chauffeur me l'avait dit : le paysage devient rapidement désertique.
Je partage le compartiment avec une maman, Djalal et son petit frère. Ça joue.
Je partage le compartiment avec une maman, Djalal et son petit frère. Ça joue.
Puis ça dort.
Puis ça dort.
Le désert toujours.
Le désert toujours.
Et c'est l'arrivée à Bukhara. Un chauffeur m'attend bien ici. J'ai le droit au petit écriteau avec mon prénom. Ça fait toujours plaisir de se croire VIP.
Je profite d'être ici pour acheter un billet pour Samarkand, la gare est loin du centre ce serait bête de devoir revenir.
Billet en poche : départ après-demain à 15h.


Je dépose mes affaires à l'hôtel et part faire mes premiers pas au coeur du Bukhara historique. L'hôtel est situé dans la vieille ville mais je ne réalisais pas combien j'en étais proche.

Je débouche rapidement au coeur de la cité historique.
Je débouche rapidement au coeur de la cité historique.
La lumière est superbe avec le soleil qui se couche sur le portail de la médersa Abdoullaziz-Khan.
La lumière est superbe avec le soleil qui se couche sur le portail de la médersa Abdoullaziz-Khan.
Emblématique de Bukhara : le minaret Kalon qui domine la ville à plus de 48 m de hauteur.
Il jouxte la mosquée du même nom.
Emblématique de Bukhara : le minaret Kalon qui domine la ville à plus de 48 m de hauteur.
Il jouxte la mosquée du même nom.
Leur faisant face, la médersa Mir-i-Arab.
L'ensemble forme le Poi Kalon asambli, haut lieu historique de Bukhara.
Leur faisant face, la médersa Mir-i-Arab.
L'ensemble forme le Poi Kalon asambli, haut lieu historique de Bukhara.
Minaret Kalon et médersa Mir-i-Arab.
Minaret Kalon et médersa Mir-i-Arab.
Minaret et mosquée Kalon plus médersa Mir-i-Arab forment Le complexe Po-i-Kalonun des hauts-lieux de Boukhara et le principal complexe architectural de la ville.
Bukhara compte aussi une imposante forteresse, la citadelle Ark dont les superbes remparts culminent à 20 m de hauteur. C'est le plus ancien monument de la ville.

En longeant le mur d'enceinte de la citadelle pour revenir à l'hôtel. Minaret et mosquée Kalon au fond.
En longeant le mur d'enceinte de la citadelle pour revenir à l'hôtel. Minaret et mosquée Kalon au fond.
Je repasse à côté de la mosquée Kalon. C'est l'une des plus anciennes et des plus vastes d’Asie centrale.
Je repasse à côté de la mosquée Kalon. C'est l'une des plus anciennes et des plus vastes d’Asie centrale.
Allez, au dodo, il faut en garder pour demain.
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