A vélo, de Lanester à Samarkand (?)
Quand : 11/04/2024
Durée : 100 jours
Durée : 100 jours
Carnet publié par Renan
le 11 avr. 2024
modifié le 31 juil. 2024
modifié le 31 juil. 2024
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Vue d'ensemble
Le topo : Mardi (mise à jour : 23 juil. 2024)
Description :
Mortagne-au-Perche / Javron-les-Chapelles
Le compte-rendu : Mardi (mise à jour : 23 juil. 2024)
Le vent a bien forci hier soir, j'ai déplacé la tente pour le mettre à l'abri derrière les troncs. Mais je n'avais pas vu, je l'ai posée sur des bosses faites par des racines. Malgré le matelas je n'ai pas arrêté de bouger de la nuit pour trouver une position. Rajoutez à cela un fort vent dans les branches et de la pluie, vous obtiendrez une nuit qui est loin d'avoir été excellente.
L'extrémité du duvet est mouillé, il y a un peu d'eau dans la tente. Je crois qu'elle est en train de vivre ses derniers jours... Je range tout ça mouillé, je verrai pendant une pose pour faire sécher. La pluie revient, je m'équipe. Allez, disons que ça ne va pas durer !
Premier coup de pédales et le vélo n'avance pas. Je regarde si un des patins de frein ne ferait pas des siennes. Et là, horreur, je vois le pneu arrière complètement à plat. Finalement la réparation de la chambre à air... Je me mets à l'abri d'un hangar. Il faut tout enlever du vélo pour pouvoir le retourner et chercher démonte-pneus, chambre à air (neuve!) et pompe au fin fond des sacoches. Il est ravi le cyclotouriste. Mais pas le choix.
40 mn plus tard je peux y aller. Il est maintenant presque 10h. Sacré début de journée.
Le bon côté de la chose est que la pluie a cessée, je ne vais pas partir sous l'eau.
L'extrémité du duvet est mouillé, il y a un peu d'eau dans la tente. Je crois qu'elle est en train de vivre ses derniers jours... Je range tout ça mouillé, je verrai pendant une pose pour faire sécher. La pluie revient, je m'équipe. Allez, disons que ça ne va pas durer !
Premier coup de pédales et le vélo n'avance pas. Je regarde si un des patins de frein ne ferait pas des siennes. Et là, horreur, je vois le pneu arrière complètement à plat. Finalement la réparation de la chambre à air... Je me mets à l'abri d'un hangar. Il faut tout enlever du vélo pour pouvoir le retourner et chercher démonte-pneus, chambre à air (neuve!) et pompe au fin fond des sacoches. Il est ravi le cyclotouriste. Mais pas le choix.
40 mn plus tard je peux y aller. Il est maintenant presque 10h. Sacré début de journée.
Le bon côté de la chose est que la pluie a cessée, je ne vais pas partir sous l'eau.
En avant !
Cela fait trois heures que je suis debout et j'ai furieusement envie d'avaler café et consistant. Mais j'avance et ne trouve rien. Ha, un patelin plus important. Oui, c'est bon !
Je traverse très succinctement la ville, je voudrais avancer.
En quittant Alençon je m'arrête dans un garage moto. Je souhaiterais contrôler la pression du pneu arrière, la pompe ne dispose pas de manomètre. Un mécano s'approche.
"Bonjour, c'est pour une vidange."
"On ne fait pas les vélos, désolé."
Mais comme moi il blague. C'est lui aussi un amateur de balades à petite reine. Ils en font régulièrement avec son épouse. Du coup nous papotons. Et il me refile un sacré tuyau : il y a tout proche une voie verte qui va dans ma direction. Nature, pas de voitures... Je ne regarde même pas si cela va me rajouter des kilomètres, je dis oui. Joël me dessine comment la rejoindre puis continuer ensuite jusqu'à Mayenne. Extra. Il a mon numéro de téléphone, j'espère le voir s'il vient pédaler du côté de la Bretagne, ce qui le tente.
Nous nous serrons la main.
"Bonjour, c'est pour une vidange."
"On ne fait pas les vélos, désolé."
Mais comme moi il blague. C'est lui aussi un amateur de balades à petite reine. Ils en font régulièrement avec son épouse. Du coup nous papotons. Et il me refile un sacré tuyau : il y a tout proche une voie verte qui va dans ma direction. Nature, pas de voitures... Je ne regarde même pas si cela va me rajouter des kilomètres, je dis oui. Joël me dessine comment la rejoindre puis continuer ensuite jusqu'à Mayenne. Extra. Il a mon numéro de téléphone, j'espère le voir s'il vient pédaler du côté de la Bretagne, ce qui le tente.
Nous nous serrons la main.
Il y a toujours du vent mais par endroits les arbres font protection. C'est bon pour le moral.
Pause casse-croûte à 15h. Il y a un rayon de soleil, j'en profite pour tout mettre à sécher.
Comme me l'a indiqué Joël, je quitte la voie verte quelques kilomètres après Pré-en-Pail. Je prends la direction de Javron-les-Chapelles où je compte m'arrêter aujourd'hui. De là je retrouverai demain une autre voie verte qui m'amènera à Mayenne.
En arrivant à Javron-les-Chapelles, je m'arrête au niveau d'un hangar entouré d'une belle herbe. Il y a là une vénérable Kawasaki de garée. Entre motards... La personne qui est là est d'accord pour que j'installe la tente. Je le remercie et lui dis que si je ne trouve rien d'autre dans le bourg je reviens.
Finalement je dégote dans le centre un petit carré d'herbes sèches, le voisin me dit qu'il n'y a pas de problème, je peux m'installer. Parfait.
Mince, les toilettes publiques toutes proches sont maintenant fermées pour la nuit. Je me débarbouille au cimetière. (Sur une idée de la personne présente au hangar tout à l'heure : il s'est pas mal baladé à vélo et trouvait toujours de l'eau dans les cimetières. Je n'y aurais pas pensé.)
Le bar du village va fermer, un second voisin accepte de recharger le téléphone.
Tout est sec dans la tente, c'est le bonheur. J'espère qu'il ne pleuvra pas cette nuit.
Et je crois bien que j'ai réussi à faire mes 80 bornes. 🙂
En arrivant à Javron-les-Chapelles, je m'arrête au niveau d'un hangar entouré d'une belle herbe. Il y a là une vénérable Kawasaki de garée. Entre motards... La personne qui est là est d'accord pour que j'installe la tente. Je le remercie et lui dis que si je ne trouve rien d'autre dans le bourg je reviens.
Finalement je dégote dans le centre un petit carré d'herbes sèches, le voisin me dit qu'il n'y a pas de problème, je peux m'installer. Parfait.
Mince, les toilettes publiques toutes proches sont maintenant fermées pour la nuit. Je me débarbouille au cimetière. (Sur une idée de la personne présente au hangar tout à l'heure : il s'est pas mal baladé à vélo et trouvait toujours de l'eau dans les cimetières. Je n'y aurais pas pensé.)
Le bar du village va fermer, un second voisin accepte de recharger le téléphone.
Tout est sec dans la tente, c'est le bonheur. J'espère qu'il ne pleuvra pas cette nuit.
Et je crois bien que j'ai réussi à faire mes 80 bornes. 🙂