A vélo, de Lanester à Samarkand (?)
Quand : 11/04/2024
Durée : 100 jours
Durée : 100 jours
Carnet publié par Renan
le 11 avr. 2024
modifié le 31 juil. 2024
modifié le 31 juil. 2024
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Vue d'ensemble
Le topo : Samedi (mise à jour : 13 juil. 2024)
Description :
Dogubayazit et Ishak Pacha
Le compte-rendu : Samedi (mise à jour : 13 juil. 2024)
En préparant hier soir des affaires en vue d'aller jusqu'à Ishak Pacha à vélo aujourd'hui, impossible de remettre la main sur la pompe. J'ai réussi à la perdre ! C'est dingue. Cela fait peut-être plusieurs semaines que je roule sans. Et bien dis donc, j'ai vraiment eu de la chance : j'aurais eu l'air malin en cas de crevaison !
Ha et tiens, ça me fait repenser à un truc d'hier après-midi. Juste avant d'arriver en ville je dépasse une voiture arrêtée avec le pneu avant gauche complètement défoncé. Le chauffeur me fait signe : il voudrait regonfler avec ma pompe pour réussir à avancer encore un peu ! Quand je vois l'état du pneu... 😂 Je lui dis que je n'en ai pas. Ce qui finalement était vrai. Ou bien, ha oui c'est peut-être ça, ce mensonge a déplu au génie du coin, il a fait disparaitre ma pompe.
C'est la nuit.
Ha, le muezzin... Finalement ce n'est pas 4h30 mais 3h30. Et oui, le téléphone avait une heure d'avance. Ils sont fous. Je n'arrive pas à me rendormir, je me lève. Transformons un problème en quelque chose de positif : je vais aller admirer le lever de soleil sur Ishak Pacha. Une petite lessive dans le lavabo pour se réveiller (si si, essayez vous verrez) et c'est parti.
Ha et tiens, ça me fait repenser à un truc d'hier après-midi. Juste avant d'arriver en ville je dépasse une voiture arrêtée avec le pneu avant gauche complètement défoncé. Le chauffeur me fait signe : il voudrait regonfler avec ma pompe pour réussir à avancer encore un peu ! Quand je vois l'état du pneu... 😂 Je lui dis que je n'en ai pas. Ce qui finalement était vrai. Ou bien, ha oui c'est peut-être ça, ce mensonge a déplu au génie du coin, il a fait disparaitre ma pompe.
C'est la nuit.
Ha, le muezzin... Finalement ce n'est pas 4h30 mais 3h30. Et oui, le téléphone avait une heure d'avance. Ils sont fous. Je n'arrive pas à me rendormir, je me lève. Transformons un problème en quelque chose de positif : je vais aller admirer le lever de soleil sur Ishak Pacha. Une petite lessive dans le lavabo pour se réveiller (si si, essayez vous verrez) et c'est parti.
Oulala, ça grimpe, ça grimpe. Heureusement qu'il n'y a que 6 kilomètres.
Suée du matin, entrain ? Non, pas vraiment.
Suée du matin, entrain ? Non, pas vraiment.
J'aimerais pouvoir admirer en même temps et Ishak Pacha et le mont Ararat. (Qu'il est exigeant !) Je reprends le vélo pour essayer de trouver un endroit afin de gravir les roches derrière, ici c'est impossible.
Je ne vais pas très loin non plus car ça grimpe sérieusement. Après un essai à pied en laissant le vélo en bas je réalise que je n'aurais pas mieux. Il faudrait être beaucoup plus loin pour espérer avoir dans le viseur de l'appareil photo les deux merveilles de l'endroit.
Retour vers Ishak Pacha.
Retour vers Ishak Pacha.
Je monte admirer depuis la terrasse du café en surplomb.
Quelques deux heures et demi plus tard c'est l'ouverture : café turc.
Quelques deux heures et demi plus tard c'est l'ouverture : café turc.
Je ne parviens pas à m'arracher au spectacle. Je finis par commander le petit-déjeuner local. Je crois que les bretons ont trouvé leurs maîtres en ce qui concerne la consommation de beurre.

Beurre arrosé de miel dans le ramequin central, beurre nature à côté. Des fois que. Au bas mot 250 g. Je ne terminerais pas.
Le patron de l'établissement vient s'asseoir à ma table pour discuter un peu. Il me dit qu'avant il y avait énormément de touristes européens, dont beaucoup de français. Cela c'est arrêté en 1991. Étrange.
Je lui parle de la toiture que je trouve particulièrement ratée (sans le lui dire...). Il m'explique qu'elle a été installée il y a une dizaine d'années en remplacement de celle d'alors, bien mieux intégrée dans la construction selon lui.
"Business, business.", ajoute-t-il.
Ça sent le petit arrangement entre amis.
Je termine le tchai qu'il m'a offert, me lève, le salue et pars visiter le palais.
Je lui parle de la toiture que je trouve particulièrement ratée (sans le lui dire...). Il m'explique qu'elle a été installée il y a une dizaine d'années en remplacement de celle d'alors, bien mieux intégrée dans la construction selon lui.
"Business, business.", ajoute-t-il.
Ça sent le petit arrangement entre amis.
Je termine le tchai qu'il m'a offert, me lève, le salue et pars visiter le palais.
Je crois que je vais vous refaire le coup de Samarqand, désolé : de la pierre merveilleusement gravée en veux-tu en voilà.
Mes yeux ont fait le plein de belles choses et ça commence à se remplir sérieusement. Je remonte jusqu'au café boire un tchai et admirer une dernière fois l'ensemble avant de repartir.
Je n'arrive pas à me décider pour demain : bus jusqu'à Van ou pour les 35 premiers kilomètres seulement ? Le prix sera le même j'ai l'impression.
Protections auditives, cette nuit je gagne le bras de fer avec le muezzin.
Protections auditives, cette nuit je gagne le bras de fer avec le muezzin.