A vélo, de Lanester à Samarkand (?)
Quand : 11/04/2024
Durée : 100 jours
Durée : 100 jours
Carnet publié par Renan
le 11 avr. 2024
modifié le 31 juil. 2024
modifié le 31 juil. 2024
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Vue d'ensemble
Le compte-rendu : Lundi (mise à jour : 16 juil. 2024)
Je quitte l'hôtel à 7h pour aller jusqu'à la citadelle. Une bonne heure de marche m'attend.
Je ne sais pas si c'est entrée libre ou pas. J'arrive devant un portail fermé. Mince. Je ne trouve pas d'horaires d'ouverture sur Internet. Mais je lis que le musée tout proche est fermé le lundi. La citadelle aussi alors ? Flûte, vraiment pas de chance. Ha, un commentaire dit que si ce portail est fermé il y a une autre entrée côté lac. Par contre elle n'est pas indiquée, il faut la trouver. Je vais tenter ma chance. Je longe le mur en passant dans un champ.
Oui, j'arrive bien à une seconde entrée qui, elle, est ouverte. Content !
Je prends mon petit ticket et j'entre.
Je prends mon petit ticket et j'entre.
C'est parti pour la grimpette.
Il y a en bas une terrasse ombragée, je boirais volontiers un tchai. En arrivant je salut la personne qui y est installée. Elle m'invite à sa table : tchai à volonté, pain et olives. C'est le patron, je n'ai le droit de dépenser aucune livre.
"Choukran !"
"Choukran !"
Je vous emmène terminer le tour du rocher de Van Kalesi. Car il y a une chose que je souhaiterais voir et elle est en dehors de l'enceinte, côté Sud. Il s'agit d'une inscription trilingue (vieux perse, babylonien et élamite, toutes trois écritures cunéiformes) datant du Vème siècle av. J.-C. Elle est attribuée à Xerxès le Grand (Wikipedia).
Je vire à gauche, je reviendrai tout à l'heure, j'ai vraiment envie d'aller jusqu'au rivage.
Je ne suis plus très loin de l'eau, je vais tenter de couper à travers l'herbe.
Il y a énormément d'oiseaux. Que je dérange... Je ne n'avance donc pas trop.
Mais ici il n'y a pas seulement la nature à régner.
Mais ici il n'y a pas seulement la nature à régner.
J'ai quand même fait un bel écart, je tends le pouce. Ça ne tarde pas, une voiture s'arrête et trois jeunes kurdes, mais il n'y a que ça ici, me déposent à l'entrée du château où, m'a-t-on dit, se trouve le fameux panneau en écriture cunéiforme.

Passé l'entrée du château on trouve une jolie petite mosquée. Une de celles que l'on apercevait du haut.
Il y a une exposition de calligraphie arabe en extérieur. Et j'adore ça moi la calligraphie arabe !
On m'a indiqué la direction, je continue.
J'ai beau chercher du regard sur la paroi, je ne vois rien. Je m'arrête au niveau du baraquement d'une équipe de restauration d'un bâtiment, et là mon interlocuteur pointe le doigt. L'inscription est tellement grande que je ne la voyais pas ! Je cherchais quelque chose de bien plus petit. Comme quoi on ne trouve vraiment que ce que l'on cherche.
Je retends le pouce et me fais déposer sans peine proche de l'hôtel. Ils sont sympas ces kurdes ! Parti à 7h je suis de retour à 14h30. La belle balade.
Il va falloir être efficace demain matin à la gare routière. J'ai trouvé carton, plastique et gros rouleau de scotch. Je préfère démonter déjà le garde-boue arrière qui ne survivra sans doute pas à un nouveau transport. Le patron de l'hôtel me prête une pince et j'investis le hall.
Voilà c'est fait. J'ai aussi optimisé le rangement des sacoches.
Pour terminer la journée je me dis qu'on ne peut décemment pas quitter la Turquie sans mettre les pieds chez un kuaför. Il y a tellement de salons partout !
Pour terminer la journée je me dis qu'on ne peut décemment pas quitter la Turquie sans mettre les pieds chez un kuaför. Il y a tellement de salons partout !
Départ du bus pour Istanbul à 10h demain matin. Je vais tâcher d'être à la gare routière deux heures avant pour pouvoir préparer le vélo tranquille.