A vélo, de Lanester à Samarkand (?)
(réalisé)
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vélo de randonnée
Quand : 11/04/2024
Durée : 100 jours
Durée : 100 jours
Carnet publié par Renan
le 11 avr. 2024
modifié le 31 juil. 2024
modifié le 31 juil. 2024
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Vue d'ensemble
Le topo : Mercredi 5 (mise à jour : 05 juin 2024)
Description :
Edirne / Kırklareli
Le compte-rendu : Mercredi 5 (mise à jour : 05 juin 2024)
Edirne s'est retrouvé par hasard sur le trajet, ce n'était pas du tout prévu au départ, et j'en ai pris plein les yeux en me promenant hier soir.
Beaucoup de monde à déambuler, c'est très familial. Je termine la journée en m'attablant dans un tout petit resto de quartier. Je commande bien sûr au hasard. La nourriture turc est divine. En même temps avec toutes ces mosquées autour...
Bon, l'erreur en arrivant à Edirne hier. Pas de réseau, mon abonnement ne fonctionne visiblement pas. Jusqu'ici j'étais au sein de l'Europe et ça allait bien mais plus maintenant. Je regarde, aucun message de mon opérateur. Mince, ça va être cotton pour aller voir les petits hôtels que j'avais repérés. J'aurais dû noter les adresses. Je n'ai pas anticipé, le mauvais. Ha, tiens, ça marche. Vite, je regarde et me dirige vers un hôtel puis plus de réseau à nouveau. C'est la raison pour laquelle j'ai eu du mal à trouver où dormir. Et en regardant une dernière fois mes messages hier soir, j'apprends que mon opérateur a bloqué l'utilisation d'Internet à l'étranger car j'ai dépassé un certain montant : 1 km à utiliser le GPS pour me rapprocher de l'hôtel m'aura coûté 60 €... Quand on voit le prix que peut coûter un repas ici ça donne envie de pleurer. J'aurais mieux fait de prendre un taksi. 🙂
Allez, une nouvelle journée commence.
Je quitte la guesthouse, le patron me fait signe, il offre le verre de thé. Je sirote ça à la turque, assis sur une chaise dans la rue.
Un petit tour au centre pour acheter un simit.
Bon, l'erreur en arrivant à Edirne hier. Pas de réseau, mon abonnement ne fonctionne visiblement pas. Jusqu'ici j'étais au sein de l'Europe et ça allait bien mais plus maintenant. Je regarde, aucun message de mon opérateur. Mince, ça va être cotton pour aller voir les petits hôtels que j'avais repérés. J'aurais dû noter les adresses. Je n'ai pas anticipé, le mauvais. Ha, tiens, ça marche. Vite, je regarde et me dirige vers un hôtel puis plus de réseau à nouveau. C'est la raison pour laquelle j'ai eu du mal à trouver où dormir. Et en regardant une dernière fois mes messages hier soir, j'apprends que mon opérateur a bloqué l'utilisation d'Internet à l'étranger car j'ai dépassé un certain montant : 1 km à utiliser le GPS pour me rapprocher de l'hôtel m'aura coûté 60 €... Quand on voit le prix que peut coûter un repas ici ça donne envie de pleurer. J'aurais mieux fait de prendre un taksi. 🙂
Allez, une nouvelle journée commence.
Je quitte la guesthouse, le patron me fait signe, il offre le verre de thé. Je sirote ça à la turque, assis sur une chaise dans la rue.
Un petit tour au centre pour acheter un simit.
En route !
Je quitte la magnifique ville d'Edirne et prends la direction de Kırklareli où je souhaite dormir ce soir. Dans les 70 km.
Je quitte la magnifique ville d'Edirne et prends la direction de Kırklareli où je souhaite dormir ce soir. Dans les 70 km.
Je m'arrête à mi-chemin, dans la ville de Süloglu. Je pose le vélo à l'ombre et cherche du regard une table de libre à la terrasse du bar à thé. Un homme me fait signe, il souhaite que je me joigne à eux. Il m'offre un thé. Merci beaucoup ! J'aurais finalement droit à 3 verres et lorsque je souhaite payer ma tournée ces messieurs refusent. J'ai presque l'impression de les vexer. Je n'insiste pas. Comme pour les prendre en photo, ils n'ont pas l'air de vouloir, je n'insiste pas non plus. J'ai le droit en sus à mon petit cours de turc accéléré : bonjour, au revoir, svp, merci. Ma prononciation les fait bien rigoler mais je crois que je ne m'en sors pas trop mal à la fin. J'avais déjà demandé à du monde dans la rue mais je ne comprenais pas bien. Je reste un moment du coup, c'est agréable.
(En turc, thé s'écrit çai et se prononce tchai. Consommation annuelle : 4 kg par habitant. Il pousse sur la côte est de la Mer Noire.)
(En turc, thé s'écrit çai et se prononce tchai. Consommation annuelle : 4 kg par habitant. Il pousse sur la côte est de la Mer Noire.)
Dire le contraire serait mentir, le chien turc fait jusqu'ici honneur à la gente canine. Ce sont de bons pépères qui se baladent ou tapent la sieste au bord de la route. Pas un seul grognement au passage du cycliste.
Arrive en face un monsieur sur sa petite moto. Il me fait signe de m'arrêter et ouvre son sac en plastique pour me tendre une poignée de cerises. Alors ça ! Je lui tape sur l'épaule.
Et vroum, il continue son chemin !
Je m'arrête vers 13h casser la croûte à l'ombre d'une fontaine. Depuis le bar d'en face un homme me fait signe et il est plutôt du genre directif, c'est le moins qu'on puisse dire. Il souhaite m'offrir le thé. Ha ben d'accord, téchékur édérem. J'ai encore ici droit à plusieurs tournées et un paquet de biscuits.
Il ne reste plus que 15 km, je m'arrête à nouveau pour un tchai. Là c'est bon, je suis attablé seul, je vais pouvoir régler. Mais c'était sans compter sur le patron qui, d'un signe, me fait comprendre au moment de partir que c'est pour lui. Il est vrai que je roule sur une petite route et les gens ici ne doivent pas voir du voyageur tous les jours mais les turcs semblent savoir ce que accueillir l'étranger veut dire.
Je n'ai donc plus Internet. Eric avait regardé pour moi hier soir les petits hôtels. J'avais rentré une adresse sur le GPS qui fonctionne hors connexion. J'y suis mais rien... Comme hier, je tourne, je vire. Je finis par demander à du monde et c'est en fait 500 m plus haut dans la rue. Le GPS n'est pas assez précis visiblement.
C'est super, il n'est pas tard. Petit soirée tranquille, grosse nuit pour dépoter demain. J'aimerais bien qu'il reste assez peu de km vendredi pour arriver à Burgas. Histoire d'assurer pour le ferry.
C'est super, il n'est pas tard. Petit soirée tranquille, grosse nuit pour dépoter demain. J'aimerais bien qu'il reste assez peu de km vendredi pour arriver à Burgas. Histoire d'assurer pour le ferry.
