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A vélo, de Lanester à Samarkand (?)

(réalisé)
vélo de randonnée
Quand : 11/04/2024
Durée : 100 jours
Carnet publié par Renan le 11 avr. 2024
modifié le 31 juil. 2024
3731 lecteur(s) -
Vue d'ensemble

Le topo : Dimanche (mise à jour : 14 juil. 2024)

Description :

Dogubayazit / Van

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Le compte-rendu : Dimanche (mise à jour : 14 juil. 2024)

Et voilà une affaire rondement menée ! Je devais prendre le bus de 12h, à 7h le vélo et les affaires sont dans la soute.
Même pas besoin de démonter la roue arrière, super.
Même pas besoin de démonter la roue arrière, super.
Je pars finalement à 8h. Comme ça j'aurai une belle journée de roulage devant moi : j'ai réussi à me décider, je vais me faire déposer en haut de la longue et difficile montée à la sortie de Dogubayazit. 70 km de descente ensuite ! 😁
Si tout va bien je devrais être à Van demain soir.

Un petit tour chez le boulanger du quartier histoire d'être sûr de ne pas mourir d'inanition dans la journée.
Un petit tour chez le boulanger du quartier histoire d'être sûr de ne pas mourir d'inanition dans la journée.
Toujours prendre ses précautions avant un long trajet de 35 km.
Toujours prendre ses précautions avant un long trajet de 35 km.
Il est temps de monter à bord de l'...
Dimanche
Et bé, j'ai bien fait d'opérer une dernière vérification auprès du chauffeur : il y a deux routes et celle que nous allons emprunter compte une seconde sévère côte juste après la première. J'aurais été content de découvrir ça en commençant à pédaler ! Je vais donc me faire déposer au sommet de cette deuxième montée. Je prie pour que nous nous soyons bien compris avec le chauffeur.
Nous quittons Dogubayazit.
Nous quittons Dogubayazit.
La montée commence.
La montée commence.
Quand je vois la vitesse d'avancement du bus, et il n'est pas chargé nous sommes seulement une dizaine à bord, je ne regrette pas mon choix. Que n'aurais-je  pas enduré !
Nous arrivons au sommet de la première côte et pour celui de la seconde je ne me rends pas bien compte, ça descend maintenant : y aura-t-il encore une montée ou bien l'avons nous déjà passée ? Je regarde sur le GPS et vu où nous sommes rendus je dirais qu'elle est derrière nous. Je me rapproche du chauffeur, une passagère joue l'interprète. Nous avons effectivement entamé les 70 km de descente, le chauffeur ne s'est pas arrêté. Et il n'a plus l'air très chaud pour le faire maintenant. Bon. Il me propose de m'amener jusqu'à Van, sans supplément. Car je n'ai pas payé le plein tarif et on ne m'a rien demandé pour le vélo, contrairement au trajet Kars / Igdir. Allez, il faut prendre ça comme ça vient, le chauffeur est sympa, je dis ok. Tant pis pour la descente mais ce n'est pas bien grave. Et puis ça m'aura permis de faire un long trajet en bus en tenue de cycliste : short moulant et chaussures automatiques. Ce n'est pas tous les jours. 😁

Profitons du paysage.
Les petits tas de foin jusque dans les jardins.
Les petits tas de foin jusque dans les jardins.
Petite pause.
Petite pause.
Il n'y a pas que les bus et minibus à s'arrêter s'abreuver.
Il n'y a pas que les bus et minibus à s'arrêter s'abreuver.
Nous rejoignons le rivage du lac de Van. C'est le plus grand lac turc et le deuxième d'Asie de l'Ouest.
Nous rejoignons le rivage du lac de Van. C'est le plus grand lac turc et le deuxième d'Asie de l'Ouest.
J'ai eu un doute mais oui ça doit bien être un "marais salants" : le lac de Van est un lac salé.
J'ai eu un doute mais oui ça doit bien être un "marais salants" : le lac de Van est un lac salé.
De l'autre côté.
De l'autre côté.
Il y en a un qui fait mumuse tout en haut de la colline.
Il y en a un qui fait mumuse tout en haut de la colline.
Mosquée 2.0.
Mosquée 2.0.
Et me voici arrivé à la gare routière de Van. Les deux jours de vélo de sont transformés en 3 heures de bus. Le côté pratique est que je vais pouvoir aller directement me renseigner pour un trajet jusqu'à Istanbul. Ce ne sera plus trois heures de bus, nous allons traverser toute la Turquie.
En me rapprochant des guichets des compagnies de bus.
Et Jésus changea le vin en eau.
En me rapprochant des guichets des compagnies de bus.
Et Jésus changea le vin en eau.
C'est tout bon, pléthore de bus pour la plus grande ville turque. Je choisis un départ demain à 17h, arrivée à Istanbul le lendemain à 18h. Je pensais que l'on pouvait prendre une couchette dans les bus turcs mais non. Il n'y a pas de toilettes non plus... Le terminal de paiement n'accepte pas de carte étrangère, je vais devoir revenir avec du cash.

Lorsque j'étais à Samarqand, nous avons sympathisé à l'hôtel avec un habitant de Van. Il m'avait proposé de m'héberger à mon passage dans sa ville. Impossible de retrouver son numéro. Vraiment dommage. Donc maintenant direction le centre et chasse à l'hôtel. Je passe la porte de quatre établissements et pose mes sacoches dans le cinquième. J'ai entre-temps changé mes plans, je ne vais pas partir demain après-midi mais plutôt passer deux nuits dans la ville.

Je retourne à la gare routière avec de la fraîche en poche. 

Sur le trajet. Je pensais traverser un parc, c'est un cimetière.
Sur le trajet. Je pensais traverser un parc, c'est un cimetière.
Les montagnes ne sont pas loin de la ville. Van est située à 1700m d'altitude.

C'est tout bon pour le billet pour Istanbul, départ après-demain à 10h. Le vélo ira dans la soute une fois démonté.

Je longe le cimetière en revenant.
Je longe le cimetière en revenant.
Demain, préparation de tout ce qu'il faudra pour emballer le vélo et visite de Van Kalesi, la citadelle de Van, qui surplombe la ville. Construite entre le VIIIème et le VIIème avant JC, sous le royaume d'Ourartou, elle est le plus grand exemple architectural de son genre. Hâte de voir ça !

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