A vélo, de Lanester à Samarkand (?)
Quand : 11/04/2024
Durée : 100 jours
Durée : 100 jours
Carnet publié par Renan
le 11 avr. 2024
modifié le 31 juil. 2024
modifié le 31 juil. 2024
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Vue d'ensemble
Le topo : Dimanche 26 (mise à jour : 27 mai 2024)
Description :
Ioanina / Malia
Le compte-rendu : Dimanche 26 (mise à jour : 27 mai 2024)
C'est donc dans un genre d'auberge de jeunesse que j'ai passé la nuit. Nous avons discuté hier soir avec un anglais, un canadien et le patron du lieu. Celui-ci m'expliquait qu'il était exténué car il avait passé la journée sur la parcelle familiale dans les montagnes à s'occuper de ses noyers. Il me disait que pour les festivités de Noël ici, tous les gâteaux sont faits à base de noix. Miam.
La pluie est passée cette nuit, vraiment super. Et il fait moins chaud, ça va être bien pour pédaler.
Je ressors le vélo que l'on avait eu du mal a amener jusqu'à la courette de l'auberge.
Petit-déjeuner en ville, pas évident de trouver du pain et autre, c'est dimanche, beaucoup de choses sont fermées.
Je pars, direction Smedovo à 55 km, on verra après pour la suite. Ne regardant pas assez le gps, je commets deux erreurs dès le début. J'en suis quitte pour 6 ou 8 km de plus. Mais bon, pour l'instant c'est plat.
La route fait passer de l'autre côté du lac, j'en aurai presque fait le tour. Il y a une île, je ne l'avais pas réalisé hier. C'est en fait là que se rendaient toutes les petites navettes.
La pluie est passée cette nuit, vraiment super. Et il fait moins chaud, ça va être bien pour pédaler.
Je ressors le vélo que l'on avait eu du mal a amener jusqu'à la courette de l'auberge.
Petit-déjeuner en ville, pas évident de trouver du pain et autre, c'est dimanche, beaucoup de choses sont fermées.
Je pars, direction Smedovo à 55 km, on verra après pour la suite. Ne regardant pas assez le gps, je commets deux erreurs dès le début. J'en suis quitte pour 6 ou 8 km de plus. Mais bon, pour l'instant c'est plat.
La route fait passer de l'autre côté du lac, j'en aurai presque fait le tour. Il y a une île, je ne l'avais pas réalisé hier. C'est en fait là que se rendaient toutes les petites navettes.
J'ai un moment caressé l'espoir d'atteindre Smedovo pour manger mais j'abandonne. Je me pose à l'ombre d'une fontaine. Je regarde le GPS, Smedovo est encore à 17 km. 2h30 pour y arriver ! Ce n'est encore que de la montée.
Je mange et m'y remets assez vite.
Je mange et m'y remets assez vite.
Je croise pas mal de chiens. Je fais un écart, pédales automatiques enlevées, en les surveillants. Ce sont de bons pépères qui vous regarde passer placidement. Mais à un moment j'arrive alors qu'un troupeau de chèvres s'apprête à traverser la route accompagné de ses gardiens. Je compte : 1,2,3,4 chiens. Avec un troupeau, je n'aime pas trop. Ils ne m'ont pas vu, je reste derrière à bonne distance. Je me dis qu'une fois les chèvres de l'autre côté, je passe... si elles ne restent pas au milieu de la route.
Les chèvres se décident à aller brouter en face, elles grimpent dans la pente, je m'avance. Et là... Les chiens me voient et déboulent en aboyant. Je saute du vélo et le mets devant moi mais quatre chiens... Je me réfugie contre la rambarde de sécurité. J'ai l'air malin avec mon petit morceau d'arceau de tente. Les chiens finissent par se calmer et s'éloignent un peu mais dès que je bouge c'est reparti. Et le vélo est dans le mauvais sens. Je ne bouge plus. J'espère voir arriver une voiture à laquelle je ferais signe mais c'est désert ici. Je prends mon courage à deux mains et fait faire un demi-tour au vélo. Ça se rapproche, ça aboie. Les chiens ont quand même l'air d'avoir un peu peur aussi. Bon, je ne vais pas passer le reste de la journée là. Je commence à pousser le vélo sur la route en marchant dans l'herbe de l'autre côté de la rambarde. Les cerbères le suivent en hurlant dessus, j'ai cru qu'ils allaient croquer les sacoches. Une voiture arrive, c'est la diversion qu'il fallait. Les chiens s'écartent un peu et j'en profite pour sauter sur le vélo. Je file sans demander mon reste. Hé bé, ça m'aura fait des émotions.
Je passe un peu plus loin au niveau de Smedovo que je laisse sur la droite et je continue.
Ça grimpe toujours, le patron de l'auberge de Ioanina m'avait prévenu. Puis ça alterne rentre plat et côtes modérées.
Je passe un peu plus loin au niveau de Smedovo que je laisse sur la droite et je continue.
Ça grimpe toujours, le patron de l'auberge de Ioanina m'avait prévenu. Puis ça alterne rentre plat et côtes modérées.
La pluie fait son apparition. Je m'équipe mais fini par le mettre à l'abri sous un arbre. C'est certain, je m'arrête au prochain village. Et il est déjà 17h, j'ai une bonne journée derrière moi.
Le pluie cesse, je rejoins Malia. L'auberge est ouverte à l'entrée du village, je demanderais bien si je peux camper à proximité. L'endroit n'est pas génial non plus. Je m'enfonce dans les petites ruelles du village et trouve à côté de l'église un chouette coin à l'abri de la pluie. Je préfère demander avant toute installation. Je trouve un magasin d'artisan ébéniste tout proche. Je rentre et pose la question. Les gens discutent entre eux et l'artisan en question me demande d'attendre un peu, il y a un endroit à l'abri, il faut qu'il passe un appel pour avoir les clefs. Mais quelle gentillesse ! Le bonheur, surtout qu'il va peut être pleuvoir à nouveau.
En attendant, je fais le tour du magasin de Yanis et visite aussi son atelier. Je suis toujours émerveillé par ces artisans qui transforment la matière en si belles choses.
Le pluie cesse, je rejoins Malia. L'auberge est ouverte à l'entrée du village, je demanderais bien si je peux camper à proximité. L'endroit n'est pas génial non plus. Je m'enfonce dans les petites ruelles du village et trouve à côté de l'église un chouette coin à l'abri de la pluie. Je préfère demander avant toute installation. Je trouve un magasin d'artisan ébéniste tout proche. Je rentre et pose la question. Les gens discutent entre eux et l'artisan en question me demande d'attendre un peu, il y a un endroit à l'abri, il faut qu'il passe un appel pour avoir les clefs. Mais quelle gentillesse ! Le bonheur, surtout qu'il va peut être pleuvoir à nouveau.
En attendant, je fais le tour du magasin de Yanis et visite aussi son atelier. Je suis toujours émerveillé par ces artisans qui transforment la matière en si belles choses.
Arrive un pick-up, un monsieur en descend et me demande de suivre la voiture à vélo.
Quelle gentillesse de la part de ces villageois.
" Ce n'est rien.", me dit l'homme en me laissant les clefs...
Je dois juste la retourner à Yanis en partant demain matin.
Je voulais aller manger à l'auberge mais je n'ai pas le courage, je reste dans mon 4 étoiles.
" Ce n'est rien.", me dit l'homme en me laissant les clefs...
Je dois juste la retourner à Yanis en partant demain matin.
Je voulais aller manger à l'auberge mais je n'ai pas le courage, je reste dans mon 4 étoiles.