A vélo, de Lanester à Samarkand (?)
When : 4/11/24
Length : 100 days
Length : 100 days
Guidebook created by Renan
on 11 Apr 2024
updated on 31 Jul 2024
updated on 31 Jul 2024
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Guidebook : Samedi 27 (updated : 28 Apr 2024)
Description :
Cruas / Avignon
Report : Samedi 27 (updated : 28 Apr 2024)
8h50, c'est parti pour sans doute une grosse journée de pédalage.
Les conditions sont bonnes pour rouler. Temps couvert mais point menaçant et le méchant vent de face d'hier a disparu. Il y aurait même comme une brise qui me pousse gentiment.
Résultat, à la pause pain au chocolat de 11h je pense avoir réalisé 1/3 du trajet. Formidable ! Je risque même d'arriver trop tôt à l'auberge de jeunesse d'Avignon : la dame m'a dit avant midi (bon faut pas pousser non plus) ou après 17h. Et là vu comme c'est parti...
Résultat, à la pause pain au chocolat de 11h je pense avoir réalisé 1/3 du trajet. Formidable ! Je risque même d'arriver trop tôt à l'auberge de jeunesse d'Avignon : la dame m'a dit avant midi (bon faut pas pousser non plus) ou après 17h. Et là vu comme c'est parti...
Un petit creux je m'arrête fouiller dans le sac à victuailles. Pas grand chose... Faudra penser faire des emplettes.
Début d'après-midi, le même vent qu'hier se lève, ce n'est plus là même musique. Allez, on appuie !
J'ai du rater la signalétique du parcours, je finis par me retrouver sur du petit chemin bien chaotique. J'entends les sacoches derrière qui sont malmenées. Je m'arrête pour jeter un oeil et constate - malheur ! - que les bananes qui me restaient se sont fait la malle. Demi-tour, mais je n'irai pas voir très loin.

Et qui ne retrouvé-je pas là à faire la sieste ? Non mais ! Pour la peine je les ingurgite sans prévenir.
C'est vraiment difficile sur les portions dégagées avec ce vent de Sud-Est. J'ai l'impression d'être dans une longue côte. Je comprends que finalement je ne ferai pas le piquet devant la porte de l'auberge à attendre l'ouverture.
Je m'égare plusieurs fois, certains panneaux doivent être un peu cachés. Un de ces errements me coûte assez cher : en retrouvant le parcours je pars dans le mauvais sens, les villes ne sont pas indiquées et on ne longe pas le Rhône à cet endroit, pas évident de s'y retrouver. Au bout d'un moment, dans le doute, je regarde le GPS. J'ai quand même le sentiment d'être dans la mauvaise direction. Un cycliste que je croise me le confirme. J'en suis donc quitte pour quelques kilomètres supplémentaires contre le vent.
Je m'égare plusieurs fois, certains panneaux doivent être un peu cachés. Un de ces errements me coûte assez cher : en retrouvant le parcours je pars dans le mauvais sens, les villes ne sont pas indiquées et on ne longe pas le Rhône à cet endroit, pas évident de s'y retrouver. Au bout d'un moment, dans le doute, je regarde le GPS. J'ai quand même le sentiment d'être dans la mauvaise direction. Un cycliste que je croise me le confirme. J'en suis donc quitte pour quelques kilomètres supplémentaires contre le vent.
Il y a une modification du parcours de la Via Rhôna. Les kilomètres jusqu'à Orange, et de fait Avignon plus loin, augmentent à vue d'œil. Avec tout ce que j'ai déjà dans les pattes et à lutter contre le vent cela ne m'enchante guère. Je termine donc au GPS en suivant un parcours automobilistisque qui me fera gagner 15 km.
Je n'ai plus d'eau et une grosse soif. Je m'arrête à un petit restaurant, gourde à la main. Le patron me tend une bouteille bien fraîche.
" Je vais vous la régler.", lui dis-je.
"Non, non, je vous l'offre. Je ne bois pas l'eau du robinet, je ne la trouve pas bonne. Je ne vais quand même pas vous faire boire quelque chose dont je ne veux pas !"
J'en reste coi. On ne saurait faire preuve de plus de probité. Je prends ça comme une leçon. Je remercie chaleureusement cet homme.
Je n'ai plus d'eau et une grosse soif. Je m'arrête à un petit restaurant, gourde à la main. Le patron me tend une bouteille bien fraîche.
" Je vais vous la régler.", lui dis-je.
"Non, non, je vous l'offre. Je ne bois pas l'eau du robinet, je ne la trouve pas bonne. Je ne vais quand même pas vous faire boire quelque chose dont je ne veux pas !"
J'en reste coi. On ne saurait faire preuve de plus de probité. Je prends ça comme une leçon. Je remercie chaleureusement cet homme.
Pas mécontent d'arriver. Je ne peux plus trop me fier au compteur mais minimum 110 km la journée, de 9h à 19h avec assez peu de pauses. Il y a des petits passages à vide bien sûr, à contre vent surtout, mais en même temps il semblait possible de continuer encore un peu. Le corps nous fait découvrir ses ressources insoupçonnées.
C'est quand même avec joie que je pousse la porte de l'accueil de l'auberge de jeunesse. Ha, tout ce confort à l'abri de la pluie demain. J'ai hâte ! D'autant plus que Lionel, un vieux pote de Lorient expatrié à Montpellier, passera peut-être me voir. Ce serait chouette.
J'avais téléphoné mais cela ne fait pas office de réservation. Je voudrais rester au moins deux nuits. La dame tourne les pages de son grand cahier, ça n'a pas l'air simple. S'il-vous-plaît, s'il-vous-plaît... Plus de place en dortoir comme je le souhaitais, la dame m'annonce que oui c'est bon mais je vais être surclassé : chambre individuelle. Ho non !! 😃
J'ai le sourire aux lèvres à poser tout mon barda dans la chambre. Des draps !
Il n'y a pas de cuisine en commun à disposition. Je n'ai pas de quoi manger froid et cuisiner dehors sous le vent ne m'enchante pas. Je fais le tour de la pièce : pas de détecteur de fumée. Allez...
C'est quand même avec joie que je pousse la porte de l'accueil de l'auberge de jeunesse. Ha, tout ce confort à l'abri de la pluie demain. J'ai hâte ! D'autant plus que Lionel, un vieux pote de Lorient expatrié à Montpellier, passera peut-être me voir. Ce serait chouette.
J'avais téléphoné mais cela ne fait pas office de réservation. Je voudrais rester au moins deux nuits. La dame tourne les pages de son grand cahier, ça n'a pas l'air simple. S'il-vous-plaît, s'il-vous-plaît... Plus de place en dortoir comme je le souhaitais, la dame m'annonce que oui c'est bon mais je vais être surclassé : chambre individuelle. Ho non !! 😃
J'ai le sourire aux lèvres à poser tout mon barda dans la chambre. Des draps !
Il n'y a pas de cuisine en commun à disposition. Je n'ai pas de quoi manger froid et cuisiner dehors sous le vent ne m'enchante pas. Je fais le tour de la pièce : pas de détecteur de fumée. Allez...
Petite soirée peinarde sur le lit et glandouille demain !